Œuvres d'art
Mur mémoire Cartier-Roberval
La Commission a travaillé à l’édification du mur mémoire Cartier-Roberval au pied de la falaise qui a vu naître la première colonie française d’Amérique.
Contexte
À la suite des éboulis de la falaise de Cap-Rouge survenus en août 2003, la Ville de Québec a réalisé des travaux temporaires afin de sécuriser le secteur du chemin de la Plage-Jacques-Cartier localisé au pied de la falaise. Lors de découvertes archéologiques en 2005, la Commission s’est engagée à consolider la falaise auprès de la Ville. Le mur mémoire Cartier-Roberval constitue une partie de ce dispositif de consolidation.
L’importance du site archéologique Cartier-Roberval a incité le gouvernement du Québec à lancer un programme de fouilles archéologiques (2006-2010) afin d’explorer ce site unique en Amérique du Nord.
Le projet de consolidation
Les travaux de consolidation de la falaise du site archéologique Cartier-Roberval étaient prévus en deux temps. La Commission a d’abord procédé à la stabilisation de la frange supérieure de la falaise pour ensuite édifier le mur mémoire Cartier-Roberval. Ceci impliquait également le réaménagement de la banquette qui longe le fleuve dans ce secteur.
Description du concept de mur mémoire
Le mur mémoire Cartier-Roberval se veut un geste artistique et commémoratif inspiré du lieu et de son histoire.
La forme du mur évoque le fracas des vagues sur ce cap et ce rivage il y a près de cinq siècles. Les mots de Cartier et de Roberval qui le parsèment rappellent la volonté de la France de s’installer à demeure au Nouveau Monde.
Le choix du matériau fait aussi écho au riche passé du site, qu’il s’agisse de la découverte d’une mine de fer sur place par Cartier ou de la construction de l’imposant « tracel », toujours omniprésent dans le paysage, au siècle dernier.
Le design du mur mémoire a été réalisé par Plania, firme d’urbanisme et d’architecture de paysage.
Consultez toutes les photos de cette réalisation et de son chantier dans notre album Flickr.