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Des projets d’embellissement pour le parc des Moulins
Le parc des Moulins fera l’objet de belles améliorations dans les prochaines années. Aménagé sur la partie est de l’ancien Jardin zoologique du Québec, dans l’arrondissement Charlesbourg, le site de près de 30 hectares est traversé par la rivière du Berger. Propriétaire depuis 2006, la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) poursuit cet automne d’importants travaux de réfection des infrastructures afin de préserver la beauté de ce parc apprécié du public. Voici un aperçu des chantiers à prévoir jusqu’en 2026 au parc des Moulins.

Des ponts consolidés et restaurés
Depuis le printemps, le pont no 1 qui relie l’ancienne entrée principale du zoo et les maisons Bernard, Brassard et Cayouette subissent une cure de rajeunissement. L’élégante structure de pierre sera reconstruite à l’identique. Ce chantier a nécessité de nombreuses autorisations du ministère de l’Environnement afin, notamment, de faire dévier la rivière et de respecter un échéancier précis.
« Le pont no 1 et le petit chemin qui mène aux maisons du parc, c’est la partie rappelant le zoo qui sera conservée. Un rappel de cette époque qui a marqué les esprits », explique l’architecte Anne-Marie Rondeau, conseillère en maintien d’actifs à la CCNQ.

Un peu plus au sud, le pont no 2 qui relie le secteur des ruches au bloc sanitaire a également été restauré l’été dernier. Lors de cette première phase de travaux, les ingénieurs ont constaté que les garde-corps de la structure étaient en mauvais état.
« La clôture était rouillée et très endommagée, précise Anne-Marie Rondeau. On va apporter une touche un peu différente au nouvel aménagement qui servira d’inspiration à d’autres éléments architecturaux dans le futur pour faire en sorte que le parc développe sa propre personnalité. »
La réfection des ponts sera achevée cet automne.

Cure de jeunesse pour les maisons du parc
Les maisons Bernard, Brassard et Cayouette feront aussi l’objet d’une restauration à l’été 2025. Ces maisons de l’architecte Sylvio Brassard ont été conçues pour le Jardin zoologique du Québec en 1931-1932. Elles possèdent toutes un intérêt patrimonial important. À l’époque, ces maisons visaient à recréer un village canadien-français du 18e siècle en Nouvelle-France. L’enveloppe extérieure des habitations, les fenêtres, les lucarnes, les portes extérieures ainsi que les gouttières seront restaurées.

« Toutes les fenêtres de la maison Bernard, qui abritait les reptiles à l’époque du zoo, sont actuellement barricadées. La volonté, c’est que l’extérieur de ces bâtiments soit en bon état et que leur pérennité soit assurée. On va restaurer les trois façades et réfléchir à leur occupation éventuelle à plus long terme », ajoute la chargée de projet de la CCNQ.
Située à l’entrée sud du parc, la maison Richard est en cours de restauration depuis le printemps dernier. Celle-ci a été construite en 1932 pour loger le vétérinaire en chef du Jardin zoologique du Québec. Au fil des ans, la maison Richard a été convertie en bureaux pour l’administration du zoo. De nos jours, la maison qui appartient à la Commission de la capitale nationale du Québec sert de bureau et de lieu d’entreposage pour les horticulteurs.

Naturalisation des berges de la rivière du Berger
Le plus important chantier à venir au parc des Moulins demeure certainement la naturalisation des berges de la rivière du Berger afin de leur redonner leur aspect d’il y a 60 ans. Certains ouvrages ponctuant la rivière sont actuellement en mauvais état.
« Surtout au nord du parc, on va enlever toutes les infrastructures désuètes qui ne sont plus utiles, comme les barrages, dans le but de ravoir un cours d’eau à l’état naturel À l’époque du zoo, il y a eu une très grande intervention humaine sur le site. La rivière sera donc en quelque sorte décloisonnée […]. Nous ne sommes pas les seuls dans cet esprit. La Ville de Québec a aussi fait la même chose dans une portion plus en amont de la rivière qui est de son ressort », explique Anne-Marie Rondeau

En reprenant son cours, la rivière verra sa configuration être légèrement modifiée et des habitats naturels seront ainsi restaurés, précise l’architecte. « Ça va changer au gré du niveau de la rivière avec l’ajout de plaines inondables et d’une végétation plus basse par secteur selon les moments de l’année ou le niveau de la rivière du Berger. Le but est d’améliorer les conditions d’habitat pour les poissons et pour la faune aviaire par la création d’écosystèmes aquatiques, riverains et terrestres variés et adaptés au site, tout en conservant l’accès aux visiteurs près de la rivière. »

Ce chantier, qui nécessite de nombreuses études et des étapes préparatoires, devrait se mettre en branle dès l’an prochain ou au plus tard en 2026. En plus du mur de l’enceinte qui sera refait, le mobilier du parc, les aires d’accueil et les panneaux d’interprétation seront rénovés. Les sentiers seront aussi remis en état au cours des prochaines années.
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